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BRAOU

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BRAOU

 

 

 

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Il avait 10 ans.

Braou a développé un calicivirus.

Certes, il avait déjà son problème d'anémie (je dis anémie pour simplifier les choses) et ce depuis 6 ans. Il avait un suivi régulier mais il n'y a jamais eu d'amélioration significative. Je pense que tous les moyens existentiels n'ont pas été déployés pour soigner Braou ni de son anémie et encore moins de son calicivirus.
Pour le calicivirus, il aurait fallu lui mettre une sonde oesophagienne bien assez tôt quand il a refusé toute nourriture et que chaque jour il perdait du poids un peu plus, surtout qu'il avait une visite journalière chez le vétérinaire Patrick Henry de Noisy Le Grand, qui s'est étalée sur 3 semaines, sans compter les soins deux mois auparavant. Il a donc fini avec une lipidose assez importante qui aurait pû être évitée surtout qu'il ne bavait plus depuis un certain temps..... Il n'était plus qu'une petite plume dans nos bras...
Nous avons donc décidé de le faire euthanasier sur conseil de ce vétérinaire. Nous l'avons accompagné jusqu'au bout sauf pour l'incinération à notre grand regret d'ailleurs car ce vétérinaire nous a parlé de l'incinération collective et l'incinération individuelle et il a tout simplement omis de nous parler de "l'incinération individuelle accompagnée" alors qu'il avait les 3 critères sous les yeux, BIZARRE NON ?, OMISSION Volontaire?. Nous aurions pû assister à l'incinération de Braou et être sûrs ainsi que c'était bien lui. J'espère tout simplement que ce vétérinaire n'a rien pratiqué d'illégal sur mon chat après son décès. On est en droit de se poser des questions. Jusqu'à la réception de l'urne que ça a foiré (l'urne ne correspondait pas à celle demandée) d'où notre inquiétude. Sont-ce bien les cendres de Braou que nous avons récupéré ? J'en parlerai plus en détail dans mon livre.

(La Seine-Saint-Denis est un département qui a mauvaise réputation. Je pense que l'on récupère au niveau médecine tous les déchets que la capitale et autres ont rejetés...
Et pourtant ces gens-là n'ont aucun scrupule, ils ne pensent qu'à une seule chose, c'est avant tout faire du fric du fric et encore du fric.....

UNE CHOSE EST SÛRE : MON CHAT NE LUI DIT PAS MERCI. JE LE LAISSE FACE A SA CONSCIENCE S'IL EN A UNE...

BRAOU était doté d'une intelligence incroyable. Aucun chat ne pourra jamais le remplacer ni l'égaler. Entre lui et moi, c'était fusionnel. Il n'avait pas la parole mais pas besoin pour se comprendre. Certes, il avait bien son petit caractère, ce n'était pas un chat facile (peut-être dû à ses problèmes de santé ou à son abandon bébé, un chat mal sevré?) et quand quelquechose ne lui plaisait pas, il savait bien me le faire sentir mais ça n'empêchait pas les sentiments, je lui pardonnais toujours. Il était le maître des lieux et non pas l'inverse. Contrairement au chien, on dit qu'un chat n'a pas de maître, il est indépendant. Certes, il a besoin de nous pour son petit confort, la nourriture, pour jouer et ça s'arrête là. Mais bon, ce qui est bizarre c'est quand je n'étais pas là, il me cherchait dans toutes les pièces même s'il y avait d'autres membres de la famille présents et finissait par pleurer derrière la porte d'entrée. Alors, on peut se poser la question si vraiement les chats n'ont pas de maître!!!!. Braou a toujours fait ce qu'il voulait, je le laissais vivre, je ne lui ai jamais interdit quoi que ce soit. Jamais il ne se plaignait, ce que j'admirais le plus chez lui, c'est la dignité dont il faisait preuve même quand il souffrait.

Je n'oublierai jamais la dernière nuit qu'il a passé à la maison. Vers 1h du matin, je l'ai retrouvé encore une fois dans la baignoire, c'est toujours là qu'il allait se réfugier ces derniers temps et pense que c'est là qu'il voulait mourir. Je l'ai pris dans les bras, ai attrapé une serviette de toilette dans l'armoire, l'ai entouré avec car il était mouillé. Je l'ai emmené dans la chambre. J'ai enlevé un oreiller, pris son petit matelas tout doux, l'ai installé à côté de moi enveloppé dans la serviette, lui ai mis en plus son plaid par dessus. J'ai massé longuement son petit dos pour le réchauffer et lui ai dit que j'étais d'accord pour le laisser partir, qu'il ne fallait pas être égoïste et ne pensai qu'à moi en sachant que dure serait son absence. 5 minutes après, il dormait d'un sommeil profond. Quand je me suis réveillée le matin, sa petite tête coincée dans le creux de mon bras, il m'a regardé d'un air de dire : "Qu'est-ce que je fais là?", la mine réjouie, détendue, il y avait longtemps que je ne l'avais pas vu comme ça. Il s'est rendormi apaisé et suis restée à côté de lui en lui faisant plein de bisous. J'avais réussi à le destresser. Avant il venait souvent dans mon lit, il avait même son oreiller, mais depuis la maladie, il avait tendance à s'isoler. Il se mettait plutôt sous le lit et à la fin dans la baignoire. Oui c'est assez compréhensible, comme il était faible, il se mettait ainsi à l'abri. J'ai même réussi à le faire manger et boire à l'aide de la pipette toute la journée du dimanche et même le lundi matin avant son départ définitif.

Il faut montrer à votre chat que vous l'aimez encore plus quand il est malade.

BRAOU ne sera pas de la partie pour notre prochain séjour dans le Var, il nous a toujours accompagné au cours de nos différents voyages. Les vacances sans lui n'auront plus jamais la même saveur.

Je t'aime, on t'aime très fort BRAOU et l'on ne t'oubliera jamais. Jamais on ne te remplacera.

Je n'en dis pas plus car je suis en train d'écrire son histoire.


Tableau détecteur de bons ou de mauvais vétérinaires.

Signes de danger Qualités intrinsèques d'un bon vétérinaire
  • Arrogant, il utilise des mots pour vous désorienter.
  • Compétent, il vous explique ce qu'il sait du problème et donne des réponses à vos interrogations.
  • Agressif, il vous commande et se met à s'énerver lorsque vous suggérez vos idées.
  • Compatissant, ses actions et paroles montrent que sa priorité est de soigner et de rétablir le bien-être de l'animal.
  • Ignorant des sujets qu'il devrait connaitre.

 

  • Consciencieux, il n'a pas cessé d'étudier après l'obtention de son diplôme. Il porte intérêt à toute nouvelle information apportée par des clients studieux et se met au courant des nouvelles techniques et thérapies.
  • Déconnecté, il ne ressent pas ce dont l'animal a besoin. Il veut passer à autre chose sans se soucier de votre cas.
  • Empathique, il observe l'animal en cherchant l'origine du problème, puis, il dit ce qu'il pense sans hésitation ni réserve.
  • Dédaigneux, il écarte vos propos, sans en tenir compte.
  • Compréhensif, il explique ce qu'il faut surveiller et ce que vous pouvez faire pour améliorer les chances de rétablissement.
  • Ne pratique pas de réduction pour personnes apportant des chats errants ou perdus ou en dessous du seuil de pauvreté.
  • Aide à diminuer la surnatalité et mortalité en pratiquant un tarif associatif pour les personnes qui amènent des chats errants à stériliser ou à soigner.

La compétence (ou incompétence), d’un vétérinaire ne dépend que de lui, surtout de sa volonté de bien faire (pas juste faire du fric), de savoir tout l’historique de la santé de l’individu, et de poursuivre ses études au-delà de l’obtention de son diplôme afin d'agrandir constamment sa connaissance de l’espèce qui le passionne.

Malheureusement beaucoup de vétérinaires se contentent du minimal diplôme de base, qui les autorise à faire de l’argent en s’annonçant « vétérinaire ».

Certains vétérinaires sont excellents, du fait qu’ils poursuivent leurs études à tous âges et s’équipent pour soigner au mieux l’espèce qu’ils ont choisi pour leur spécialisation (une spécialisation brève fait partie même des études vétérinaires de base).

 

Voilà. Vous savez désormais dans quelle catégorie se classe votre vétérinaire.

Bernadette